samedi 29 juin 2013
fragment l'abandon...
ton horizon ma perte ton fragment l'abandon échéance poussières rencontres lasses & longues... malaise manifeste, et lettres écarlates... rien n'existe hier, pas même ici... le stupre la lèpre les suspensions en corps, par-delà incertaines nos admonestations... ailleurs, cécité grave (one foot in...) au large d'un instant lignes redispensées bien après la pénombre... attendre l'exception ou le malaise ou rien de tout cela... encore quelque originalité... y voir hier... et merde... et merdre... rien va tout va... encor quelque effort, camarade.
jeudi 27 juin 2013
encore...
rien hier soit encore aussi rance de nouveau encore le même encore aussi dans la pénombre... rien va. le passage jadis certes ton accord mon épreuve plus qu'il ne fut moins qu'il n'aspire à être, ta faconde mon inélégance ... voir encore... une barre, une ombre. je qui pourquoi passage... pour l'accepter je t'ai lu soudain. le perdu de ce prendra qu'il pour ce qu'il avait. être, quelques secondes au moins... ils ne savent pas après déjeuner dira rien pas même... nous ne savons rien ils savent tout nous ne savons rien ils savent tout nous ne savons rien ils savent tout. et pourquoi donc ? ta fin est mon début, amène... la morale n'est rien, en ce monde inversé... la parole sinon, perdue parmi l'errance. je te devine, tu n'es pas là... encore, encor...
time has told me...
C'est désagréable à la maison, mais partout ailleurs c'est impossible à supporter... nick drake, 1973
le maître du vertige
Les Orphéons magiques
Un soubresaut, deux soubresauts,
Lâche la claire trompette de ton venin.
Les tripes s'entortillent,
Le fécal crie au viol...
Ton merveilleux fisson
De ses griffes d'acier,
Se crispe dans le spasme
Que tu voudrais sans fin.
Soupirs à crans d'arrêts,
Trompettes de lauriers-roses,
Oh malheur de mon coeur !
Gueule donc pour la vie, à la mort,
Dans ce sombre coït, où tout chavire.
Où tout s'endort...
Qu'es-tu, toi ?...
Le miroir des songes
A la gueule béante.
Au fond du champ de tir
L'amour qui se balance.
Egocentrisme monstrueux
Fait de stupre satanique,
Etouffement des douleurs
Dans les caresses sombres.
L'ultime toilette est finie,
Les Dieux vont s'affronter
Dans le tournoi magique,
Irréel Tonnerre du Silence.
PETRIS DE MILLE X INNOMMABLES
Elles se penchent...
Elles côtoient le meurtre
De tous leurs grands yeux bleus...
QUI ES-TU, TOI ?
Elles frappent du poignard acéré,
Du sourire du Sphinx,
Elles font mille sourires
Tendres et très doux.
Venez donc sur mon coeur
AMOUREUX
Immaculées des robes blanches, crevez donc,
La bulle qui gonfle, gonfle, gonfle,
Elle va revenir, Poignard de
WALKYRIES.
SATAN
SATANICUS
BOUCLES D'OREILLES
A L'ANUS
(octobre 1953)
IN EXTREMIS
Pour Monique, 1956
Ils y sont tous, les lâches
Assasins
Autour de l'invention
A guillottin
Et Cent-Sous-Parisis
Y est aussi
La sache de charbon
(Bien dans le coup)
Christ de bronze doré,
Et le futur assassiné
Qui se fait bien cheir.
Allons Pierrot, soyez moins triste
Un peu plus raisonnable.
Le petit Rhum ?
"Non"
La cigarette ?
"Non"
Le cigare ?
"Non"
Voulez-vous un poulet ?
"Ah les vaches, non" ...
Une jolie petite femme ?
Une joile petite femme ?
La grande Maguitte ?
"Non"
La petite Michelle ?
"Non"
La belle Christine ?
"Non, non enculés de vaches
De bordel de Dieu
Moi, découpé,
Je vous encule tous. C'est elle que je veux,
Puisque je vais crever,
C'est ma Minette AIMEE" !
N.B. L'auteur s'excuse de la licence des termes qu'il prête à son héros, mais 31-32 IN EXTREMIS les libertés n'ont plus de limites.
LA ROSE EFFEUILLEE
Le Pistrakas Ronéos,
S'escalaffe à tous vents,
et les pétales roses
S'entrechoquent. Fracas.
Tournemire Donjon
Aux tours blondes
Gueule la finale
De la Matrone aiguë.
La locomotive 1
Mécanique assassine,
A broyé de sa bielle
La Rose effeuillée.
LE CORDONSCUFF
Elle est partie
Les grands yeux étonnés
en me disant: Ami,
je reviendrai.
PROLHISOGUE CHOIREUTE
Les escadres de nuit
Se coulent
Tout au long des murailles
Du Château secret
Des grottes purulentes.
J'ai marché sur deux coeurs,
Ecrasé quatre petits doigts,
Et le poivre dans l'oeil
Mon coeur me fait très mal.
Le fantôme rouge
Se gorge du sang des pierres,
Et martèle mon coeur
De mille griffes pourpres.
Oh, la main infernale !
I-ZA-DECK
in Je suis né homme-putain, pierre molinier, pp 60/76, biro éditeur, édition kamel mennour, 2005
mardi 25 juin 2013
samedi 22 juin 2013
ZERO
Nous nous sommes quittés très tard. En haut on voyait déjà la lumière. Une aube renversée. J'ai réuni des gens que je ne connaissais pas la veille. Dans la rue. Je les ai invités à monter pour parler des désastres et des massacres. Des catastrophes fin de siècle. Une expérience avide pour exorciser des terreurs privées. Je laisse entrer de l'air. L'odeur de leurs corps lourds me rend nerveuse. Je devrais planifier à nouveau mon destin. Le taper à la machine et l'envoyer par fax au Père Noël.
"Voilà, c'est ça que je veux, fais le plein aux rennes et apporte-moi mon cadeau en avance, enveloppé de papier précieux."
Je sers du All-Bran et du riz au lait dans un bol pour chien. Je mange avec les mains. De ma main droite toute sale, je compose des n° de téléphone trouvés dans la station de Lancaster Gate. Les chats des voisins crient. Ils crient même quand elle répond. Ils crient même quand je raccroche, une seconde après le allô. C'est triste de se sentir seul et de s'en rendre compte. D'en prende conscience. Vaut mieux cracher. Monter le volume et se démener. Monterlevolumeetsedémener.
DESTROY, Isabella Santacroce, pp.95/96, Al Dante, traduction Margherita Vecciarelli
"Voilà, c'est ça que je veux, fais le plein aux rennes et apporte-moi mon cadeau en avance, enveloppé de papier précieux."
Je sers du All-Bran et du riz au lait dans un bol pour chien. Je mange avec les mains. De ma main droite toute sale, je compose des n° de téléphone trouvés dans la station de Lancaster Gate. Les chats des voisins crient. Ils crient même quand elle répond. Ils crient même quand je raccroche, une seconde après le allô. C'est triste de se sentir seul et de s'en rendre compte. D'en prende conscience. Vaut mieux cracher. Monter le volume et se démener. Monterlevolumeetsedémener.
DESTROY, Isabella Santacroce, pp.95/96, Al Dante, traduction Margherita Vecciarelli
arden lointain...
il s'agit d'être ailleurs et puis non. être ailleurs. violence espace et lentes lames... de fond. négliger l'engeance et même l'existence amène... ne rien attendre et dériver encor... lointain hier insane las... alone... il s'agit d'espoirs déçus et de nandrolone. d'hématomes diffus... embrasser la voie défendue pour quelques secondes encor... vouer aux gémonies des individus étranges et beaucoup d'autres ordinaires. je te connais, camarade, far from outer space... ton angoisse , cet hémisphère rare, arden lointain en la pénombre, versatile...
lundi 17 juin 2013
angst...
du flou dans le viseur épris d'abysses ainsi l'apocalypse vierge est insane l'agent orange épars et disert rien hier encor rien hier encor rien hier encor ici l'errance est fertile, voire... attendre peu même, la fin n'est en rien suggestion... turbulence encore. no pills. no pills. no sleep. caprice inconstance turbulence... et cet instant, froid & roide... thaumaturge elle aspire à la confusion, inhérence même introspection malaise... rien va quelle occurence... ailleurs est là, encore voire... visage dans d'autres visages. rebellion lente... floue alone inélégance...
vendredi 14 juin 2013
encore plus loin, ailleurs...
Autoroutes jeudi d'automne - H.F Thiéfaine - Soleil cherche futur, 1982.
jeudi 13 juin 2013
shock corridor
la brume élastique éternelle a
électrique intense désespérance
shock corridor en aparté
ce vent déchire l'évidence
au sous-sol insane acuité
âmes lasses
fioles lacérées
taire l'errance par contumace
verticale hier
& feu le sang...
électrique intense désespérance
shock corridor en aparté
ce vent déchire l'évidence
au sous-sol insane acuité
âmes lasses
fioles lacérées
taire l'errance par contumace
verticale hier
& feu le sang...