mardi 31 janvier 2012

empreinte(s)...

et si elles nous précédaient, nos traces...
incertains serions-nous, même...

samedi 28 janvier 2012

fortune

je n'attends rien pas même en vain quelque auspice à l'altération manifeste j'imagine l'histoire à jamais réécrite fortune sombres desseins denses j'évite ainsi les peines légales encore j'avance avec affliction en cette obscurité irrégulière et l'instant, exposition gracieuse, s'efface en un curieux sillon de salive vassale fortune au nez d'hommes hagards à l'insomnie première quand je songe encore à la saoule indolence et à la dispersion d'atmosphère atrophiée insanes salves lasses ils laissent tous des traces informelles peut-être fortune je les discerne enfin à ces murs lézardés, ces abjections sommaires... ne plus y croire, et aspirer, peut-être...

vendredi 27 janvier 2012

dimanche 22 janvier 2012

flash#3

demeure cette épave refuse de sombrer menace pour menace fiel
pas même...

vendredi 20 janvier 2012

parfois au milieu de la nuit...

toujours avec enivrement, cette redécouverte incertaine et conséquente, par-delà nos blessures éphémères. comme un jour capricieux ou cette pernicieuse nuit, amère. (mendelson, je ne veux pas mourir, 1997) à écouter  encore...

lundi 16 janvier 2012

l'attente (voir un...)

à la découverte des éditions de l'attente, maison bordelaise on ne peut plus surprenante...

entre autres...

rectification
pour néanmoins mieux désapprendre
le contenu
quand on vous dit allégé !
appétit délibérément délivré
pour une structure
ça démarre très bien
oeuvre de désoeuvrement
aller ultime
c'est jouable 
non mais !
autrement c'est tant pis !
on le mérite bien

demi-valeurs, virginie poitrasson, p.28.


A fond de train:
 1. rajouter du sel
 2. rajouter du sang
 3. rajouter du sable




 4. de la transpiration
 5. de l'adulte à moins quinze ans
 6. X cuisses de femmes trèstrès
 7. rajouter le nombre de morts
 8. rajouter l'absence de scrupules

le cow-boy et le poète, anne kawala, p.51

cube-d'eau-dans-l'eau-qui-bouge-à-peine-ses-contours-au-gré-de-la-concentration-mouvante- (qu'il-y-a)-à-le-concevoir

je suis une grand actristre, cécile mainardi,p.71

s'obstiner à achever un souvenir...

providence(s) '

# dans l'enfer urbain, le chant des ogres sonne faux;
dans l'enfer rural, son tintement est diffus.
# univers écartelé, atomes atrophiés !
# que le libellule est belle
quand son ondule-
ment ment...
# visiter des caves: retrouver l'ivresse des profondeurs...
# caresses lasses & doigts gourds...
# l'attente voir un train suicider l'horizon.
# la perte de l'outil entraîne la perte de l'emploi.
# si la vie est l'éclair, qu'est-ce donc que le grondement ?

ma foutue mémoire s'est comme évaporée...



providence...

samedi 14 janvier 2012

rien va

seul
rien va
tout s'annonce
mal
continue
d'arrêter
le ciel est si bas
et l'événement
amer
ils n'y voient
trace
je ne sens
guère
réminiscence
rien va
et cette escale
une dérive
rose & rare
l'intention est amène
et le désir
furieux
encore quelque peine
incoercible
en cet instant
aveugle,
indocile &
blème
rien va.
cette incohérence
suinte, presque.

vendredi 13 janvier 2012

arcturus

je ne suis rien
pas même l'air inconséquent
qui règne
ici
je ne m'étends
ni me disperse
l'hacienda
à construire
ou le reste
j'attends
la fin de la nuit
et l'optique blême
nébuleuse atmosphère
asphyxie
incertains infrarouges
interdits
amarante
elle subsiste
pour au moins quelques secondes
éternelles...